Un enfant du marais

Un recueil biographique réalisé avec Léopold. L’enfance d’un petit gars du marais avec ses joies, se jeux, ses peines et son travail…Un touchant récit dans lequel se retrouveront nombre d’adultes ayant grandi à la campagne.
Fontordine, ma maison
9 livres et demi… c’est mon poids de naissance !
Ah bien oui, aujourd’hui vous diriez 4 kgs 750 ! On peut dire que j’étais un beau bébé. Je suis resté un grand gaillard. Ma mère a accouché normalement, à la ferme, le 1er juillet 1929. La sage-femme est venue l’assister et pour elles ce fut une journée bien longue… C’est peut-être pour ça que je suis resté le seul enfant de la famille.
Elle aurait préféré avoir une fille mais elle a eu un gars. Longtemps mon père l’a raillé gentiment, lui disant :
– Tu voulais avoir une fille, maintenant tu as quatre petites-filles !
Maman m’a allaité jusqu’à dix-huit mois environ.
Mon grand-père paternel est mort quand j’étais encore enfant aussi je ne l’ai pas assez connu pour m’en souvenir. Je sais qu’il travaillait beaucoup, comme tous les hommes de cette génération.
Notre ferme du temps de mon grand-père Pierre recouvrait une quinzaine d’hectares. Certaines des parcelles étaient en location et je me souviens qu’il fallait payer le loyer à la Saint Michel, le 29 septembre.
Entre sabots et sandalettes
L’été, c’était la saison des sandalettes. Les chemins qui sillonnaient le marais étaient secs. On allait à pied jusqu’à l’école qui se trouvait sur la route de Notre Dame de Monts. Quelle que soit la saison, j’étais habillé d’une culotte courte et de ma blouse noire. L’hiver on rajoutait les chaussettes en laine et la pelisse. J’ai commencé par aller quelquefois à la classe de maternelle puis je suis rentré en douzième, l’équivalent de votre Cours préparatoire en 1935.
Quand l’hiver tombait sur nous, avec les pluies du vent d’ouest, le marais devenait mouillé et la terre argileuse collait aux sabots, chaque pas nous coutait. Mon grand-père m’emmenait alors en yole, le matin jusqu’au moulin puis je filais à pied avec mes sabots jusqu’à l’école, mon panier sous le bras. Eh oui, il fallait emporter mon repas pour le midi.
J’allais manger chez une dame. J’étais un privilégié, comparé aux écoliers qui devaient manger leur gamelle sous le préau, exposés au froid et au vent les jours d’automne ou d’hiver. Pour moi, c’était plus confortable. Elle m’installait près de la fenêtre, entre l’évier et la cuisinière, sur un tabouret avec une chaise devant moi pour poser mon assiette. Il n’y avait pas de place à table pour moi car elle accueillait aussi ses apprenties qui, pour certaines, habitaient plus loin dans le marais et ne pouvaient pas rentrer chez elles à l’heure du déjeuner. Elles étaient gentilles avec moi sauf deux sœurs qui sans arrêt me taquinaient. J’aurais préféré qu’elle me laisse tranquille surtout que j’étais très timide. D’ailleurs, je n’ai jamais couru après les filles ! Maman préparait mon repas que cette dame réchauffait ou faisait cuire chez elle.
J’étais fort en calcul et j’avais de très bonnes notes. Par contre je ne me rentrais pas les règles d’orthographe dans la tête. À l’époque, on devait apprendre nos leçons par cœur.
Quand on avait fait un bon travail, on était récompensé avec des bons points. Ils n’avaient pas tous la même valeur et quand on atteignait un certain nombre, on avait droit à une bricole. Chaque bon point révélait une phrase à méditer.

Vouloir ce que Dieu veut est au-dessus de toute bonne œuvre

Celui-là fut taché par une sardine fraîche…! Mes parents payaient chaque mois ce qu’on appelait les contributions : c’étaient les fournitures et les honoraires des instituteurs. C’est que l’école catholique libre n’était pas gratuite.
Je me souviens que ma maîtresse avait signalé à mes parents que je voyais très mal. Mes parents n’avaient rien vu. Maman m’a alors emmené consulter le Docteur Sourdille, un grand médecin ophtalmologue, qui avait ouvert en 1928 une clinique à Nantes qui porte encore son nom. Ce médecin m’a fait porter des lunettes et depuis 73 ans, je vis avec des lunettes.

Après cela, ma mère a pris l’habitude de dire en parlant de ma naissance :
– Léopold est né sur la marche de la maison et c’est là que le soleil lui a grillé les yeux !
Et Lucienne, la femme de Léopold, d’ajouter :
– Moi je suis né dans l’étang et c’est pour cela que je suis poisson !
Deux fois par semaine pendant la pause de midi, on allait au catéchisme. Il fallait savoir par cœur les prières et les textes de notre petit livret.
Vers 8 ou 9 ans, j’ai eu mon premier vélo. Mon père l’avait acheté à un représentant de Saint Hilaire de Riez qui passait de ferme en ferme, pour vendre des écrémeuses. L’été, je pouvais partir en vélo depuis la ferme mais l’hiver pas question, on devait laisser les vélos au moulin. Plus tard, j’ai surélevé le chemin de 30 cm pour pouvoir y circuler sans difficulté.
À la ferme, il y avait des animaux, dont quelques vaches, de la volaille et des porcs. On les vendait directement au charcutier. C’est lui qui venait tuer le cochon. Moi je devais nettoyer les « raclures » avec l’eau après que le charcutier ait brûlé les soies qu’il raclait pour que la peau soit sans aspérité.
Quand tout était terminé et qu’il avait coupé le porc, on gardait 1/4 ou 1/2 selon nos besoins et il emportait le reste. Je préparais la viande aussi en tournant la manivelle de la hacheuse, c’est qu’il fallait un peu de force…
Maman faisait alors des pâtés, qu’elle réussissait à merveille. Qu’est-ce que j’ai pu me régaler avec ses terrines ! Pour les conserver, elle les recouvrait de graisse avant de la placer dans un garde-manger. Elle était aussi très bonne pâtissière. Elle préparait merveilleusement bien les tourtisseaux. Plus tard, alors que nous étions jeunes mariés, Lucienne en volait dès que maman avait le dos tourné quand elle en préparait dans la cuisine.
Maman avait commencé à travailler à onze ans et elle savait tout faire.
La vie quotidienne se résumait à travailler les champs, le jardin, s’occuper des bêtes et d’aller à la messe le dimanche.
– Il y avait aussi les veillées, entre voisins au coin du feu. Les hommes jouaient aux cartes et les femmes cousaient et tricotaient tout en parlant.
Mon grand-père chantait et dansait bien, même avec ses galoches aux pieds ! Ma grand-mère le houspillait.
– Tu vas casser tes sabots !
Et puis à Noël, on allait à la messe de minuit jusqu’au bourg et quand on rentrait, on mangeait des oranges au vin rouge. Ma mère, toujours elle, réalisait une belle crèche avec les santons qu’elle posait sur les mousses qu’elle était allée chercher dans le bois.
Mais nos jours insouciants et heureux étaient comptés. Bientôt le ciel s’assombrit et le voile de la guerre tomba sur le marais.
La guerre qui m’a volé mon père
Le 2 septembre 1939, c’est la mobilisation générale. Après l’invasion de la Pologne, la France ne peut plus reculer.
Mes parents n’ont qu’une semaine pour se retourner. Mon père part le 10 septembre… J’avais dix ans. Je ne le reverrais que six ans plus tard.
Les combats ne durèrent pas longtemps, la ligne Maginot est enfoncée, c’est la débâcle. Les Allemands victorieux s’engouffrent sur le territoire national avant de s’y installer durablement à partir du 22 juin 1940, jour de la signature de l’armistice.
Un jour on a reçu une lettre comme quoi mon père était prisonnier à Eupexine, dans l’est. Il n’était pas très loin de la frontière française, vers Trêves. Il travaillait dans une ferme. Il disait être bien considéré et bien nourri. Il est vrai que la grande majorité des agriculteurs ont été prisonniers dans les fermes allemandes pour remplacer les Allemands partis au combat. Ils étaient globalement bien traités.
La Vendée se trouvait en zone occupée. Les allemands, pour construire le mur de l’atlantique, se servaient des moyens qu’ils trouvaient sur place : bras, âne, chevaux… tout ce qui pouvait les aider à transporter le matériel qui servirait, entre autres, à la construction des blockhaus.
La mairie, sous leurs ordres, m’avait réquisitionné, comme beaucoup d’autres garçons pour transporter les poteaux de ciment sur la plage.
L’armée allemande s’était octroyé aussi notre école, faisant du préau leurs écuries. Alors pendant toute la durée de la guerre, la classe se faisait là où on pouvait : dans la salle paroissiale, dans la salle de musique, chez les particuliers…
En mai 1940 les autorités préfectorales de la Meuse avaient décrété que les habitants de Monthermé, un village des Ardennes, soient dirigés vers la Vendée, dans mon village mais aussi sur les autres bourgs du canton.
Aussi, notre classe a accueilli plusieurs de ces enfants de réfugiés. Puis ce fut un groupe d’enfants parisiens de la colonie avec lesquels quelquefois, il y avait des petites escarmouches pendant la récréation. Il y avait une grande différence de mentalité entre les Parisiens et nous autres paysans. Mais les instituteurs savaient y remédier !
Le 19 mai 1940, je fais ma communion solennelle habillée par la couturière chez qui je mangeais le midi. À cette époque, les communiants ne portaient pas d’aube et chacun pouvait se vêtir comme il voulait. J’avais un beau ruban de satin blanc en écharpe sur le bras. Vous demanderez à Lucienne de vous montrer les photos de moi en communiant, gardés précieusement et mis sous cadres en bois sculptés.
On ne voyait pas beaucoup les Allemands, ils étaient installés avenue de la mer, dans des chalets réquisitionnés. On les voyait quand il fallait leur donner du fourrage pour les bêtes.
Cinq années de privation
Mon village vit désormais à l’heure allemande, ce qui les oblige à avancer leur montre de 1 heure ! Les restrictions alimentaires deviennent lourdes et pendant toute la durée de la guerre et même jusqu’en 1948, on a subi le rationnement. Et même si nous étions privilégiés avec la ferme, il faut savoir que la production agricole est strictement contrôlée et qu’à partir d’avril 1941, il est interdit d’abattre des animaux.
Il ne sera également plus possible d’aller sur la plage qui est déclarée zone interdite. On y allait avec la voiture à cheval deux ou trois fois par an pour pique-niquer en famille… Cette mesure ne m’affecta donc pas beaucoup. Ma mère devait aller à la mairie chercher des tickets de rationnement. Moi j’étais J3, c’est à dire Jeune…
Progressivement, les restrictions vont s’étendre à d’autres produits que l’alimentation : les textiles, les chaussures, l’essence, le charbon et même l’alcool ! Malgré tout en mairie quand on se mariait, on obtenait un bon pour un costume. L’essence est restée un bien rare, réservé aux véhicules officiels pendant longtemps.
Ma mère ne faisait pas de marché noir mais comme tout le monde elle faisait du troc.Quand elle sut où était prisonnier mon père, elle envoyait régulièrement des colis en Allemagne pour lui.Elle s’occupa aussi d’en envoyer à nos amis qui étaient à Paris et qui venaient avant la guerre en villégiature à Saint-Jean-de-Monts. Je me souviens encore que pour faire ces colis c’était toute une histoire pour que les œufs arrivent à bon port dans la capitale. Ah ben oui !
Une fois avec ma mère, on a vu des fusées de toutes les couleurs au loin au-dessus de la plage. On pouvait les voir de la fenêtre de la ferme et on se demandait bien ce que c’était. J’ai aussi l’image gravée dans ma tête de la ville de Nantes bombardée avec ses façades de maisons éventrées et ma mère qui me traînait par la main pour passer la Loire sur une passerelle en bois qui remplaçait le pont de Pirmil.
L’abbé Rousseau avait fait un vœu : si mon village était épargné par la guerre, on érigerait une statue de la vierge…et bien elle est bien là!

Dans les derniers jours d’août 44, les Allemands sont partis emportant avec eux tout ce qui pouvait rouler et transporter… Ainsi ils ont embarqué notre jument Fauvette… Nous avons récupéré notre école mais il a fallu la remettre en état et la nettoyer.
Enfin la fin de la guerre est arrivée mais mon père n’était toujours pas là…On a su qu’il rentrait seulement quelques heures avant son arrivée. Le secrétaire de mairie du village est venu en personne. Il commença par dire à mon grand-père qu’il était venu pêcher des anguilles dans l’étier…! Puis il a fini par rejoindre ma mère qui était en train de traire les vaches et lui annoncer la nouvelle :
– Ton mari va arriver tout à l’heure.
C’est le boulanger, une des rares personnes à avoir encore une voiture et de l’essence, qui est parti le chercher à la gare de La Roche-sur-Yon.
Mon père fut le premier prisonnier libéré rentré d’Allemagne. On est allé l’attendre au petit pont sur la route avec maman. Après avoir déposé un autre soldat, ils sont arrivés à 11h du soir… C’était le 24 mars 1945, la veille des Rameaux.
Un nouveau départ
Je participais aux activités de la JAC (Jeunesse agricole chrétienne), un mouvement qui travaillait au maintien du monde rural, pour que la Terre ne meure pas).
La terre se dépeuple, les conditions de vie sont dures et précaires, la formation professionnelle quasi inexistante, la profession dépréciée, les jeunes sont isolés. Il faut donc s’organiser pour créer une mentalité nouvelle, caractérisée par la célèbre devise : fier, pur, joyeux, conquérant.
J’avais obtenu mon certificat pendant la guerre, le 19 mai 1943 et dès le lendemain, je suis parti avec la faucheuse à cheval pour travailler le champ. À ce moment-là on n’avait pas de valets de ferme, on tenait la ferme à trois : mon grand-père, ma mère et moi. Puis à quatre quand mon père est rentré. De manière exceptionnelle quelques années plus tard, on prenait des journaliers. On faisait de la polyculture, blé, orge, avoine, maïs…
J’étais un ouvrier prudent et il ne m’est jamais rien arrivé. J’ai fait des cours par correspondance pour améliorer mes connaissances agricoles. Cela me plaisait bien d’apprendre, d’autant que l’agriculture après-guerre évoluait très vite. Tout le matériel se modernisait, il fallait suivre. J’aimais bien mon métier d’agriculteurs même si parfois j’ai regretté de ne pas pouvoir être menuisier à cause de mes yeux.
Jouant du clairon, je faisais et beaucoup de sorties avec la fanfare Sainte Cécile. L’hiver, j’allais au cinéma et l’été à la plage. Je savais un peu nager, les amis de mes parents m’avaient appris.
D’ailleurs ces mêmes amis m’ont invité à venir passer une semaine à Paris chez eux. C’était à Pâques 1947. Quel dépaysement pour moi !D’abord le train que je prenais pour la première fois. Ils m’ont récupéré gare Montparnasse avant de m’emmener chez eux par le métro où il y avait encore les poinçonneurs.J’aurais été bien en peine de m’y diriger seul si mes amis n’avaient pas été là.C’était encore la crise alimentaire, Paris manquait de tout et ma mère m’avait envoyé deux rôtis !
Un jour alors que nous étions à table prenant notre repas, la jeune femme qui servait s’arrêta à ma hauteur me disant
– oui monsieur vous m’avez demandé ?
mais moi je pensais n’avoir rien fait… alors je lui répondis
– Non, je ne vous ai pas appelé.
– Si, si
et voyant ma confusion, elle me montra le bouton sous la table qui permettait de sonner !!!! Je n’avais pas l’habitude d’être servi, d’autant que c’était une fille de mon village.
Toute la semaine j’ai visité paris : La tour Eiffel, le Sacré Cœur, les Champs Elysées et l’Arc de Triomphe et bien sûr la cathédrale Notre Dame. Nous avions suivi la messe et la cathédrale était si bondée que j’ai assisté à l’office debout appuyé contre un pilier.
Il avait été décidé que mes parents me récupèrent à l’arrivée du car après une semaine sauf que mes amis ont voulu me garder une journée supplémentaire… Seulement à cette époque-là, il n’y avait pas de portable. Ah ben oui ! Alors je n’ai pas pu prévenir mes parents qui sont venus m’attendre et ne me voyant pas arriver se sont inquiétés.
Plus tard, je vis la première fois la montagne en allant au pèlerinage à Lourdes comme cela se faisait à l’époque.
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