« L’AUTODIDACTE »

A partir d’un livre de 250 pages, écrit par son auteur , Jean claude, un travail de réécriture de certains chapitres, de restructuration de textes, de correction de l’ensemble du manuscrit s’est déroulé sur 60 heures. La couverture a été réalisée pour l’auteur, sur une idée originale de Nathalie Richard qu’elle a fait à partir d’un dessin au crayon. La réalisation PAO a été faite grâce à Nelson Terra de Heurtevent conseil Ce livre a ensuite été édité par les Editions Scripta.

EXTRAIT DE SON LIVRE

Résumé/ Epilogue/

« A  l’’automne de ma vie, j’ai voulu écrire ce livre pour montrer les combats que j’’ai du mener pour me hisser au premier rang. Au fil du temps,  pour me protéger, je me suis forgé une armure qui m’’a permis de vaincre dans d’’âpres batailles concurrentielles et  dans des conflits d’’intérêts ravageurs. Le milieu des affaires est une arène où il faut être prêt à tout encaisser avec silence, force et dignité tout en maîtrisant les relations  subtiles de la cour des Princes. J’’ai réussi, par mon travail, mon ambition, ma volonté, à  devenir un expert dans ma profession, reconnu par mes pairs, auréolé par les puissants.

Malgré cela et à cause de cela, vous ma famille, mes proches,  je peux dire aujourd’’hui que je n’’ai fait que vous croiser. Cette réussite exemplaire m’’a éloigné de vous et je n’’ai pas su me défaire de mon armure argentée pour vous atteindre, développant peut être, sans doute,   de la  défiance à mon égard.

Aujourd’’hui, malgré ma volonté d’’ouvrir la porte de mon coeur, la carapace  qui m’’enferme me retient encore de poser tous les  mots que je voudrais sur mes blessures. Je les ai effleurées, les cachant souvent derrière un ton que j’ai voulu léger, ironique envers moi même  afin de rendre mon personnage plus sympathique, moins gonflé de son orgueil égocentrique.

Pourtant, Le PetitLenoir souffre encore  de ce sentiment d’’incomplétude,  d’’infériorité malgré les apparences trompeuses de la bonne fortune, source d’’interprétations et malentendus qui font mal et empoisonnent les relations familiales. Il vous livre, cachées dans des paragraphes descriptifs très détaillées, des confidences discrètes, attentif , dans son écriture, à respecter la dignité de chacun. »

Le défi du consultant

  « En tant que consultant ayant navigué dans le vaste océan des affaires et aujourd’’hui rentré au port, je pense que tout capitaine  à la barre du bateau de  sa vie devrait pouvoir  se confronter  tant à l’’exercice de la régate qu’’à celui de la croisière.

En effet, la régate suppose une coordination exemplaire de l’équipe pour tirer le meilleur du bateau, au mépris du confort et quel que soit  l’’humeur du ciel et de la mer. Il s’’agit, grâce à un esprit de compétition acéré, d’’arriver à un objectif chiffré : gagner la meilleure place. Le skipper n’’est donc pas là pour être gentil mais, dans le respect des personnes, pour exiger de chacun le maximum, utile à l’’entreprise commune. L’’efficacité prime. C’’est  anticiper le grain, poser des ris ou monter le spi, tirer un bord favorable et  savoir quand grimper en rappel pour gagner de précieux miles marins et coiffer ses concurrents sur la ligne d’’arrivée.

Au contraire, la croisière se vit en harmonie, entre co-équipiers, le plus souvent des amis, qui se grisent ensemble des embruns, profitant de la beauté des flots argentés que la coque fend avec élégance et souplesse. Et même si les préoccupations météorologiques demeurent, on observera volontiers le nuage qui passe comme une occasion d’’admirer d’’autres lumières dans le ciel et de nouveaux reflets sur l’’immensité de l’’eau. La croisière c’’est  pouvoir flâner au gré du  cabotage, où le temps n’’est pas compté, où le hasard choisit quelquefois pour nous une rencontre impromptue, une escale improbable ou une petite crique enchanteresse qui se cache  à l’’abri des regards.

La croisière touche à l’’art de vivre ensemble des émotions tranquilles, toute aussi belles mais différentes de celles plus toniques de la régate.

Ce long détour pour expliquer que le monde se vit à deux vitesses différenciées.

L’’une, comparée à la régate, c’’est le temps professionnel de la performance tandis que l’’autre, celle de la croisière est le temps libéré.

La société,  doit permettre à chacun de nous de vivre  la double nature du temps de manière équilibrée et bénéfique.

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