Sortir par la fenêtre

Car j’ai osé

Biographie d’Yvette Minet

Yvette, non voyante raconte son parcours difficile pour acquérir sa liberté.

Extraits

Préambule

Je suis ce qu’on nomme aujourd’hui avec pudeur une personne non voyante. Quand j’étais jeune on disait aveugle et entre nous on se traite de bigleux!

Je n’avais pas particulièrement le désir d’offrir mon histoire en pâture puisque j’ai toujours désiré être comme tout le monde. Ce que je veux raconter c’est comment j’ai cherché à être indépendante durant toute ma vie. Cette liberté chérie, je l’ai gagnée à force de ténacité, car pour l’époque, en temps qu’aveugle, j’ai été audacieuse.

Peu de personnes de ma condition ont osé s’aventurer sur le sentier de l’indépendance. Tout ce que j’ai entrepris, je l’ai fait de moi-même. J’ai voulu partir de mon village, j’ai voulu travailler, j’ai voulu me débrouiller seule, j’ai voulu avoir une vie normale et j’ai réussi.

Dans ma quête j’ai toujours été soutenue et aidée par ma famille car malgré ma tenace volonté de m’en sortir seule, les pièges pour non-voyants dans la vie quotidienne restent une gageure à dépasser.

Block Out

Au commencement, j’ignorais pourquoi je voyais si mal et que d’un œil jusqu’à entendre une dispute entre mes parents qui se rejetaient la faute mutuellement. Papa et Maman, lors d’un de nos déplacements à Nantes pour un diagnostic, se sont mis à discuter derrière moi, je devais marcher devant eux. Ils s’invectivaient mutuellement : « C’est de ta faute ! » « Non, c’est de la tienne ! », « si seulement la sage-femme avait bien nettoyé ses yeux… ».

Cette petite ouverture vers le monde a été possible grâce à de nombreuses opérations sur mon œil gauche.

Car à partir du jour où ils ont su quelle maladie rongeait mes yeux, mes parents ont tout fait pour me soigner, jusqu’à m’emmener voir des voyants ou des magnétiseurs. Ils y croyaient et nous allions régulièrement à N où à chaque rendez-vous, une personne me mettait les mains sur les yeux, pensant me redonner la vue. C’était surtout maman qui attendait un miracle, elle y croyait tellement. J’obéissais.

Un de mes yeux s’est vite dégradé quand j’étais bébé, me rendant aveugle d’un œil ; puis à 18 ans, me réveillant un matin la vision disparut dans un brouillard et ce fut le blackout total.

Avant mes 18 ans, je voyais les ombres, la lumière, les formes, mais sans distinguer autre chose que le noir et le blanc. Puis brutalement, ma vue s’est éteinte définitivement et totalement du jour au lendemain. Je me suis frotté les yeux au coucher, et au réveil, c’était le brouillard blanc. Je m’y attendais plus ou moins donc je n’ai pas paniqué. Je ne suis pas dans le noir complet comme souvent les gens le pensent !

Quand j’allais chez mes cousins, je ne devais pas bouger de mon coin où j’étais prostrée, car ils avaient peur que je tombe ou que je me fasse mal. Inutile de préciser que les après-midis chez eux n’en finissaient pas.

Les Allemands, une peur enfantine

Cela ne vous a sans doute pas échappé que je suis née à la veille de la guerre de 1939-1945.

J’avais cinq ans quand le conflit mondial a éclaté et onze ans quand il a pris fin. Je me souviens bien de la présence des Allemands. Certains soldats habitaient dans les fermes environnantes, mais chez nous, c’était impossible, nous n’avions qu’une chambre et nous dormions tous dedans ! Par contre ils venaient régulièrement se ravitailler à la ferme.

Quelquefois, ils venaient faire de la musique devant la porte, on leur offrait alors à boire. Maman et Papa n’essayaient pas de cacher les produits de la ferme, ils étaient honnêtes. En revanche certains voisins fermiers se sont fait des sous avec le marché noir.

Au début de la guerre, ils étaient gentils, ils comprenaient notre situation puis au fil du temps, ils ont commencé à devenir agressifs pour finir méchants quand ils ont compris qu’ils perdaient la guerre.

L’école, un ennui total

Je suis allée à l’école avec ma sœur à l’école du village à proximité de la ferme de la T.

On parcourait à pied les quelque 4 kilomètres traversant des chemins boueux dès l’automne jusqu’au printemps. Papa nous guidait dans les prés quand nous étions enfant jusqu’à que l’on connaisse le chemin ; cela nous permettait aussi de monter sur ses épaules et de ne pas avoir les pieds dans la gadoue. Le petit chemin pour y aller était très escarpé et étroit. Une petite chapelle en haut de l’école qui existe toujours, mais ce n’est plus vraiment une chapelle, c’est un lieu d’exposition.

L’école était petite avec une seule salle de classe, avec les niveaux regroupés comme cela se faisait dans les villages. Il y avait un beau rocher tout plat et on adorait jouer là-dessus. L’hiver, il y avait un poêle en bois. Le midi, on mangeait notre casse-croûte sous le préau. Cela m’aurait plu de participer à ces activités au lieu de m’ennuyer dans la classe. Je n’avais pas un tempérament à la rêverie, alors j’attendais qu’on veuille bien s’occuper de moi. Ma grande solitude a commencé là.

Quelquefois, la maitresse m’emmenait au tableau s’appliquant à écrire en gros, mais cela arrivait si rarement que cela ne permettait pas de rattraper mon retard. En plus j’étais d’une grande timidité ce qui n’arrangeait rien. D’autres fois, je n’allais pas à l’école, car mes yeux me faisaient mal et je devais rester à la maison.

Le seul plaisir que j’avais c’était au moment de la classe de sport. Je me défendais bien à la gymnastique et je grimpais bien à la corde, car j’étais vive, voire même casse-cou !

Quand ma soeur est passée dans la classe supérieure, moi je suis restée dans les petites classes, car je n’avais bien sûr pas le niveau. Je n’apprenais rien. Je restais donc avec les plus jeunes, toute seule, abandonnée. Ce fut des moments très douloureux, d’autant qu’ils sont très longs. On passe beaucoup de temps en classe, et quand on ne fait rien et qu’on est seul, les journées comptent double.

Dans mon coin de province, il n’y avait rien du tout pour les non-voyants. En campagne, on ne s’en occupait pas, on s’en fichait. Alors je m’occupais comme je pouvais

J’étais énormément complexée parce que je n’étais pas comme tout le monde. D’autant plus que j’avais du mal à aller vers les autres, et si ma soeur n’était pas là, je restais dans mon coin, toute seule, trop timide pour aller vers les autres. Les autres m’appelaient « Œil de bœuf », ce qui ne m’engageait pas à aller les voir. C’est une blessure qui m’est restée.

Quand j’étais petite, je n’avais pas de poupée, c’était trop cher. Les seules poupées qu’on avait, elles étaient faites des épis de maïs.

J’ai reçu ma première poupée de porcelaine à 12 ans quand j’ai attrapé la diphtérie. Je suis restée 3 mois au lit si bien que quand je me suis levée, j’ai dû réapprendre à marcher, mes jambes ne me portaient plus. Mais mon calvaire a encore duré 3 mois où j’avais interdiction de sortir. Ma mère faisait fumer des feuilles de laurier. 

Cette poupée, je l’ai gardée longtemps avant de la perdre dans un déménagement. 

 Une longue parenthèse en internat

C’était la vieille époque où l’on ne se préoccupait pas du confort des pensionnaires. On dormait dans de grands dortoirs collectifs très peu chauffés qui étaient séparés entre une partie pour les petits et une partie pour les grands avec au bout du dortoir les surveillantes. Les sanitaires étaient également collectifs.

On était une dizaine de non-voyants, les sourds-muets et les sourds-muets aveugles étaient beaucoup plus nombreux. On a repris le programme à zéro. Dès les premiers jours, on m’apprit l’alphabet « braille » à l’aide d’une planchette percluse de petits clous.

Nous prenions aussi des cours de musique, j’ai donc appris le violon et le piano. J’avais mon propre instrument. Je l’avais acheté moi-même avec ma pension handicap. Je ne sais pas ce qu’il est devenu, mais il ne m’a pas manqué, je n’étais vraiment pas douée et je n’aimais pas ça.

Pendant longtemps, on a considéré que les personnes aveugles et malvoyantes ne pouvaient pas exercer d’autres professions, qu’accordeur de pianos ou professeur de musique. La musique faisait donc partie du programme d’enseignement des jeunes déficients visuels.

Les religieuses étaient sévères. Il y avait la messe tous les jours à 6 heures, cela ne me dérangeait pas, je me suis toujours levé tôt ; et la confession obligatoire qu’il ne fallait surtout pas louper ! Je me souviens dire souvent n’importe quoi, car ne vivant rien je n’avais rien à dire à part d’avoir loupé une prière…

On ne peut pas dire que les repas de la cantine étaient bons, mais c’était déjà bien que mes parents aient trouvé cette école pour moi. Cela m’a permis de voir autre chose et de quitter mon trou ! J’avais un tel désir d’indépendance qu’il me fallait en passer par là pour penser à faire évoluer ma vie. Si je n’avais pas eu l’institution, je serais restée chez moi à ne rien faire.

Le départ vers une nouvelle vie

À cette époque, en 1960, malgré mon désir ardent d’être autonome, je n’avais pas d’expérience seule, j’avais toujours été prise en charge, dans ma famille ou à l’internat. Ce saut dans l’inconnu me tentait et me faisait peur à la fois. Le jour J arrive et nous partons maman et moi par le train jusqu’à Paris. Quel pas de géant pour moi !

Le foyer était un lieu nouveau pour moi, il fallait que je trouve mes repères et ayant horreur de mettre les mains en avant ou prendre ma canne, je n’avais pas le choix de vite mémoriser les espaces !

L’association Valentin Haüy

Je fais un résumé succinct de ce qu’est l’association Valentin Haüy parce qu’elle a eu un impact important dans ma vie.

L’histoire de cette association est marquée par trois grands personnages qui ont œuvré pour l’autonomie des aveugles : Valentin Haüy, Louis Braille et Maurice de La Sizeranne. 

Chacun de ces hommes a apporté les fondements de la prise en charge concrète et pédagogique des personnes aveugles ou malvoyantes. Leurs méthodes leur ont permis à trouver leur place socialement et professionnellement dans la société par davantage d’autonomie. 

La grande idée de Valentin Haüy a été de permettre aux aveugles d’accéder à la lecture en faisant réaliser les lettres de l’alphabet en grand format reproduites en relief sur du papier gaufré. Grâce à cette méthode, il apprit à ses jeunes élèves aveugles à lire, à acquérir des rudiments d’orthographe et à faire du calcul.

Qui ne connaît pas Louis Braille qui rendu aveugle à l’âge de 3 ans, a laissé son nom à l’écriture qui porte son nom : le braille, système d’écriture tactile à points saillants devenu un moyen incontournable aujourd’hui pour lire en étant aveugle ou déficient visuel.

Maurice de la Sizeranne fut l’un des fondateurs de l’association Valentin Haüy et en fut le secrétaire général jusqu’en 1924. Lui-même aveugle par accident à l’âge de 9 ans, il a pu constater que les jeunes aveugles, à la sortie de l’école, étaient livrés à eux-mêmes et privés de toute information qui leur permettrait de s’insérer dans le monde du travail.

 L’association Valentin Haüy œuvre depuis sa création à défendre les droits des aveugles et malvoyants, à assurer leur formation et l’accès à l’emploi et à proposer des activités culturelles, sportives et de loisirs accessibles. C’est donc grâce à cette association que ma vie a changé.

L’apprentissage du métro et de la ville

Imaginez de prendre le métro et arpenter les rues de Paris sans connaître, mais de plus, privée de la vision… voilà ce que j’ai réussi !

La seule chose à faire quand on est privé de ses yeux c’est de se servir de ses oreilles !

C’est grâce à elle que j’analysais mon environnement, et que j’écoutais la circulation avant de traverser la rue. À l’époque il n’existait pas ou peu de signalisation pour les déficients visuels, les trajets demandaient beaucoup de vigilance.

Les efforts d’aménagement ont été très tardifs, les décrets d’amélioration de l’urbanisation au profit des déficients visuels sont très récents. D’ailleurs je plains les personnes malvoyantes aujourd’hui qui doivent se déplacer dans Paris avec les trottinettes et les voitures électriques qui ne font aucun bruit, sans parler des couloirs réservés aux vélo qui quelquefois sont des anciens trottoirs qu’on a partagés ! C’est pour toutes ces raisons que pour aller à l’association je prenais plus facilement le métro plus sécuritaire pour moi et sans surprise. Mais finalement, je me suis vite habituée à Paris, même si quelquefois c’était dur.

Débuts comme standardiste

Avant toute initiative pour travailler, il fallait que je passe par un atelier de rééducation pour pouvoir travailler dans le milieu professionnel normalisé, mais surtout pour être autonome, ce que je désirais le plus.

On nous accompagnait pour apprendre les gestes de l’organisation quotidienne : distinguer les pièces de monnaie, repérer le niveau du liquide qu’on verse dans un verre, faire la cuisine, marquer les éléments de la cuisine par exemple…

Pendant les deux années qui ont suivi, j’ai intégré plusieurs lieux de stage pour intégrer une entreprise.

Je ne me souviens plus très bien des dates et des lieux, mais je sais que j’ai enchaîné plusieurs expériences de travail : un essai dans la couture à faire des ourlets à n’en plus finir ! Puis la fabrication de savons, de brosses, du paillage de chaises…Puis j’ai intégré une formation dans la téléphonie et la dactylographie.
Enfin quelque chose qui m’intéressait. En 1961, à l’issue de ma formation, j’obtins le diplôme de standardiste, je pouvais entrer dans le monde du travail.

Le poste que j’occupais consistait principalement à transférer les communications des directeurs du groupe. Il avait fallu que j’enregistre rapidement le nom de chacun d’eux et que je ne les confonde pas !

À l’époque, le standard était équipé de gros postes avec des fils d’alimentation électrique imposants malgré, mais qui étaient faciles d’utilisation, il suffisait d’appuyer sur un bouton pour entrer en communication. Le travail était intéressant et me plaisait, mais malheureusement l’entreprise en faillite a fermé.

Une belle carrière

Enfin j’étais libre, j’avais mon appartement, j’étais mariée et je gagnais ma vie en travaillant, étant de employée au standard de l’hôpital Tenon qui faisait partie de l’assistance publique, dans le 20e à côté du cimetière du Père-Lachaise.

Le quotidien du couple

Yvette et A ont été l’objet d’une chronique intitulée « pas facile de vieillir bigleux » par Florence Deguen, diffusée par le journal « le Parisien » le 16 avril 2003.

Tous les soirs, la lumière est allumée au septième étage. Tous les soirs aussi, André parcourt l’appartement à tâtons pour vérifier chaque interrupteur avant d’aller se coucher. «C’est une habitude étrange, c’est vrai, sourit cet élégant retraité. J’imagine que c’est pour se sentir comme tout le monde.» La voix est grave et agréable, une ancienne voix de standardiste. «C’est ce qui m’a séduit chez lui», sourit à son tour Yvette, une petite dame fluette aux montures fumées.

Dans leur salon impeccablement ordonné, meublé avec goût, le couple s’échange des regards invisibles, comme s’il communiquait par ultrasons. André et Yvette sont totalement aveugles. Et ils s’aiment depuis plus de quarante ans sans s’être jamais vus. Elle est née avec un glaucome et a totalement perdu l’usage de ses yeux à 17 ans, de façon brutale. Lui, atteint d’une rétinite pigmentaire, n’a jamais distingué la moindre couleur et s’est retrouvé plongé dans le noir vers 10 ans. Elle rêve encore en image, pas lui.

 À part ça, à 68 et 69 ans, ces deux anciens standardistes – elle à l’hôpital Tenon, lui à la Caisse d’allocations familiales – partagent tout avec amour et discrétion. Une vieillesse tranquille et cette obscurité de chaque instant.

«Ce n’est pas facile tous les jours de vieillir bigleux, reconnaît André. Mais on a presque traversé le siècle, alors on ne se plaint pas. Il y a quand même plein de choses qui nous améliorent l’existence aujourd’hui!» Un pèse-personne parlant, une machine à lire qui restitue vocalement – en ânonnant un peu – les articles ou les pages de livres… Mais finalement, aussi curieux que cela puisse paraître, le meilleur ami d’André et d’Yvette, c’est le minitel. Grâce à un appareil de transcription qui s’adapte au petit boîtier, le couple a accès à une grande quantité d’informations. «Comme nos relevés de compte bancaires par exemple, explique André. Ma grande crainte, c’est qu’on nous supprime le minitel. On est trop vieux pour se mettre à l’informatique.»

Le couple n’est pas du genre à se plaindre. Ni à demander de l’aide aux voisins dans l’ascenseur. Pourtant, leurs visages alertes s’assombrissent quand ils évoquent un de leurs plus gros soucis : la disparition des petits commerçants dans leur quartier du XXe arrondissement.

«Les libre-service, c’est l’enfer pour nous. On ne peut y aller qu’accompagnés.» André et Yvette ont leur fierté. Et leur indépendance. Alors ils marchent, vont jusqu’à la rue d’Avron où subsiste encore un épicier, une boucherie et un crémier… «Heureusement qu’il y a encore des hommes comme notre crémier. Il nous livre même les courses du traiteur voisin. Et à Noël, il nous a décortiqué nos deux langoustes et ouvert nos huîtres!»

Des étiquettes en braille sur les vêtements… Seul Picard, le spécialiste du surgelé a édité son catalogue en braille. En dehors de ça, aucune entreprise de livraison à domicile ne s’est intéressée aux aveugles : pas assez nombreux, pas assez rentables… Alors, bon an mal an, André et Yvette se résolvent à compter sur les autres. Ou sur la sœur d’Yvette, qui monte plusieurs fois par an à Paris pour faire l’inventaire de leurs besoins et leur acheter leurs vêtements. « Elle nous indique les couleurs pour qu’on puisse les assortir, et on colle des petites étiquettes en braille pour s’y retrouver. » Ils comptent aussi beaucoup sur leur gardienne, un « amour » qui leur lit tous les jours leur courrier. Et quand on s’étonne de trouver un miroir accroché au mur du salon, c’est Yvette et André qui sont tout étonnés. « Et pourquoi pas ? Nous avons plein d’amis voyants, qu’est-ce que vous croyez ? »

Je suis presque au bout de mon voyage et le livre va bientôt se refermer…

Je remercie T, R et S de m’avoir permis et aidé à écrire mon histoire et ainsi d’avoir pu revivre des moments heureux. Je remercie la vie d’avoir connu l’amour, le travail et surtout l’indépendance, chère à mon cœur  

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